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Réflexions… du matin

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Par : Abdelhak Riki

On dit qu’il n’y a ni force, ni richesse, ni stabilité, ni créativité sans liberté…
Extrait du livre : « Article politique – Spinoza 1677 »
Traduit à l’arabe par Abdellah Laroui

Ce titre ne m’appartient pas, mais plutôt au grand penseur arabe Abdellah Laroui. Je pratiquais le sport le matin et l’idée de ces réflexions m’est venue. Je m’excuse auprès de M. Abdellah Laroui, que Dieu lui accorde une longue vie, mais puisque nous parlons de lui, j’ai réfléchi à son positionnement un jour, et j’ai voulu, à la suite de cela, écrire un article intitulé « L’intellectuel est mort… vive l’intellectuel ».

Le sujet était lié à une réunion organisée à Casablanca il y a quelques années, à laquelle ont assisté tous les ministres de l’Éducation nationale et d’autres personnalités, dont une figure notoire. Le thème de la réunion était l’introduction du dialecte marocain dans le système éducatif, en commençant par l’école primaire.

Tout le monde pensait, à tort, que la question était réglée, étant donné que des ordres supérieurs avaient permis la réunion. La réunion a eu lieu un vendredi, si je me souviens bien, et « soudainement », le samedi-dimanche suivant, M. Abdellah Laroui a publié un article dans un journal de Casablanca, disant non à l’enseignement du dialecte et exposant son point de vue.

C’était suffisant pour enterrer ce projet, et vous connaissez la suite. Pour les jeunes, recherchez ce sujet sur les médias sociaux. Pourquoi ai-je pensé à publier un article intitulé « L’intellectuel est mort… vive l’intellectuel » ? Parce que personne n’osait parler, sauf quelques-uns, croyant que la question était décidée d’en haut. Nos intellectuels organiques n’ont parlé que des semaines après avoir réalisé qu’ Abdellah Laroui avait démoli l’argument de la réunion.

Je faisais en réalité partie de l’ancienne école de l’USFP (parti Socialiste marocain), et les intellectuels du parti, qui étaient nombreux, ne laissaient pas passer de telles choses facilement. Mais en réalité, c’était le début d’un signe que les « cadres intellectuels du parti » avaient été contenus. J’ai donc pensé à ce titre.

D’une part, et d’autre part, mes réflexions ce matin-là étaient liées à un ensemble d’articles qui tournaient dans ma tête depuis un certain temps. Je vous en parlerai dans cet article, comme vous les trouverez dans des articles ultérieurs, mais avant cela, je tiens à parler du sport. J’ai 66 ans et je pratique du sport trois fois par semaine.

À partir du 31 décembre 2023, j’ai subi trois opérations, le médecin a dit que sans le sport, votre corps n’aurait pas pu supporter. Donc, le sport est nécessaire, pour les femmes et les hommes, de la petite enfance à 99 ans. C’est essentiel pour la vie. Mais dans notre pays, le Maroc, on ne s’intéresse pas à ce sujet, ni dans ses écrits, ni à la télévision, ni à la radio publique et privée, ni dans ses séries ni dans ses films.

Je parle beaucoup dans l’espace public sur ce sujet, et la justification raisonnable que présentent les hommes et les femmes est le temps. Je dis toujours que la personne doit trouver le temps qui lui convient, en fonction de ses circonstances familiales et individuelles.

Mais je vous conseille le sport. Quant au budget du secteur des sports, recherchez-le, il vous informera sur son taux annuel et sa méthode de dépense.

Pourquoi cette déclaration ? Parce que l’espace sportif, dans la plupart des villes et villages du Maroc, est abondant, mais les pratiquants sont très faibles, même les jours du samedi et du dimanche. Je sais que beaucoup sont intéressés par le football, mais cette pratique nécessite de la persévérance. J’arrête ici parce que vous connaissez le sujet et qu’il fait l’objet de discussions entre vous, même parmi vous, certain(e)s d’entre vous connaissent le sujet mieux que moi. Mais, permettez-moi de vous conseiller le sport, puis le sport et enfin le sport.

Cependant, dans mes réflexions ce matin, figure aussi d’anciens et de nouveaux articles, par exemple, je vous ai promis une suite à mon article précédent sur « Les héros du peuple marocain », parlant de deux héros du peuple marocain, selon mon point de vue, le premier était un ancien de l’USFP, le premier président de la cellule des étudiants avec Mohammed Sassi et Driss Lachgar, selon mes informations, et le second faisant parti de la gauche radicale. Je prévois également d’écrire sur M. Abdelilah Benkirane, l’ancien Premier ministre, et son rôle dans ce qui s’appelait alors le « blocage gouvernemental », et la question des Frères musulmans en Égypte.

Je vais aussi écrire sur la Palestine, un article intitulé « Moi et la Palestine », je vous parlerai d’où je tire mes informations, de Marwan Al Barghouti, et d’autres choses.

Je vais aussi aborder la question de la grève de l’éducation et comment elle a évolué, la plupart des syndicats vivent ce que les partis de gauche ont vécu auparavant. De même, il sera question du « suicide » de ce qui reste de la « classe moyenne » (j’espère écrire tous ces articles la semaine prochaine).

Les autres articles concernent la presse, en particulier l’absence de la véritable et libre presse, et les sujets abordés ces jours-ci par les journaux les plus importants. De même, l’absence d’une « unité » de cœur entre les régions du Maroc et ce en ce qui concerne les livres et les intellectuels. En d’autres termes, il est nécessaire de se trouver dans l’axe « Rabat-Casablanca », pour que l’on parle de vous.

Je tiens à préciser quelque chose d’essentiel, je ne suis pas contre l’axe dont j’ai parlé précédemment, mais je demande une ouverture sur de nombreuses publications régionales et locales.

Et en pratiquant ce sport ce matin-là, j’ai décidé dans les articles d’opinion de ne pas dépasser 400 mots, et cet article dépasse 1000 mots. Je me souviens, dans les années 70 du siècle dernier, comment nous lisions deux livres de 500 pages chacun en une seule nuit, afin que d’autres puissent lire ces livres, car les photocopies n’étaient pas encore disponibles. Aujourd’hui, nous stockons des livres sur les étagères de nos maisons, et nous naviguons sur les médias sociaux sans nous approfondir, préférant l’image à la lecture. Mon ami journaliste dit toujours, nous devons entrer en prison pour lire des livres !!! Cela suffit…

Et comme Spinoza l’a dit en 1677, la liberté est la base de toute chose…

Par : Abdelhak Riki

Rabat, le mercredi 20 décembre 2023

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