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REFLEXIONS CITOYENNES SUR LA LIBERTE D’EXPRESSION AU MAROC… !

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 REFLEXIONS CITOYENNES SUR LA LIBERTE D’EXPRESSION

  AU  MAROC… !

      Si les derniers évènements douloureux survenus à Laayoune, le 08 nov. 2010, et la manière dont ils ont été rapportés et relayés, par différents médias tant nationaux qu’internationaux, ont suscité des réactions particulièrement divergentes les unes des autres, ils ont pu néanmoins constituer, pour le simple citoyen, une occasion réelle de se faire une petite idée sur l’état des lieux de divers niveaux de gestion de ce qu’on pourrait qualifier de crise sociopolitique et  économico-sécuritaire  nationale.

  Aujourd’hui, nous allons tenter de comprendre le fonctionnement du dispositif argumentaire déployé par le ministre de la communication, avant, pendant, et après, la journée fatidique du lundi 08 nov.2010. Mais, n’oublions surtout pas que M. Naciri, occupe également le poste de porte parole officiel du gouvernement.

  Tout en comprenant la difficile et épineuse tâche de faire constamment le nécessaire distinguo entre ces deux hautes responsabilités, nous avons beaucoup de peine à comprendre le mutisme mural de ces départements avant le déclenchement des évènements, ni pour communiquer avec les citoyens, ni pour leur faire part du silence du grand muet : le gouvernement. !

  Pendant le déroulement des événements de Laayoune, nous avons assisté à un scénario tout à fait contraire à celui du premier jour : le déchaînement de M. Le Ministre de la communication, et porte parole officiel du gouvernement, et le mutisme assourdissant de M. Le Ministre des affaires étrangères. Un simple coup d’œil sur l’expression corpo-discursive de M. Naciri eut suffi pour découvrir un militant engagé, ayant retrouvé toute sa verve, tout son verbe, profitant ainsi du mutisme effrayant des uns, du silence expressif des autres.

  Les jours qui suivirent, nous assistions à une véritable reprise en mains, un rappel à l’ordre que les observateurs virtuoses ne manqueraient pas de décortiquer, dans les annales de la démocratie marocaine.

  L’Histoire retiendra que les événements  de Novembre 2010 resteront gravés dans des mémoires déjà profondément tatouées. La liberté d’expression de la majorité des médias  nationaux aura subi un examen de contrôle des plus avilissants, aura vécu sous les effets de dures autocensures qui ont fini par reprendre le dessus, elle aura traversé une rude épreuve d’infantilisation, cette liberté d’expression qui commençait, à peine, à croire, qu’elle avait accédé brillamment à l’âge adulte. !

  Non ! Non ! Nous saluons respectueusement tous les médias, toutes les tribunes qui ont tenté, qui tentent, et qui tenteront de  briser le mur du  silence.

  MM. Les responsables des départements concernés, sachez que si les médias nationaux rencontrent d’énormes difficultés multidimensionnelles, c’est bien à force de les considérer comme des M.M.M. (des médias marocains mineurs).

   MM. Les responsables  des départements concernés, apprenez que la liberté d’expression  que nous défendons toutes et tous, ne nous a, en aucun cas, été offerte, elle a été plutôt conquise au prix de lourds sacrifices, sans intentions politiciennes. /.

DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI

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1 Comment

  1. Mohammed BOUASSABA
    01/02/2014 at 15:58

    POUR CEUX QUI SONT DOTES D’UNE OUÏE FINE ET APTES A PERCEVOIR DE TELS MESSAGES RÉSUMÉS DANS (ou par) UNE TELLE CONCLUSION , LA DEVISE DEVRAIT BIEN ATTEINDRE SA CIBLE ET NE LAISSONS PAS LES ESPRITS RESTER EN FRICHE.
    JE N AI RIEN A AJOUTER NI A COMMENTER A CE SUJET (ou encore à d’autres) CHER COLLÈGUE, SAUF VOUS SOUHAITER UNE LONGUE VIE PROSPÈRE ET UNE BONNE SANTÉ.
    A BON ENTENDEUR. SALUT
    Mohammed BOUASSABA.
    e,mail :angadprojets@gmail.fr (aux fins utiles)

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