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Les similitudes entre l’appel à la chute de Morsi et la menace du retrait de la coalition du parti de la balance

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Les similitudes entre l’appel à la chute de Morsi et la menace du retrait de la coalition

du parti de la balance

Zaid tayeb

 

Les Frères Musulmans d’Egypte ont pris le pouvoir grâce aux voix des électeurs tombés dans les urnes. Cela, tout le monde le sait, mais ce que l’on va savoir par la suite, c’est que les ennemis de la démocratie à face de caméléon ont mal digéré la montée au pouvoir des Frères Musulmans qu’ils ont toujours vu persécutés, méprisés, harcelés, incarcérés. Leur accession au pouvoir grâce à la prise de conscience du peuple secoué par ce qu’il est communément appelé ‘’le printemps arabe’’ a été dictée par la nécessité de couper en profond avec l’ère de la corruption et de la tyrannie qui ont sévi à cause de  la suprématie du parti unique aux commandes depuis le coup d’état contre la monarchie. Combien de présidents connaissons-nous à l’Egypte depuis la chute du dernier monarque à 2012 ? Comment ont-ils accédé au pouvoir et comment l’ont-ils cédé  à leurs successeurs ?  Le président égyptien actuel, issu des Frères Musulmans, est porté au pouvoir grâce aux urnes, c’est-à-dire grâce à la volonté de la majorité du peuple qui a voté pour son parti. Il est sans doute le premier président de son pays à être démocratiquement élu. Son élection a, à coup sûr, ouvert la voie à un mode de gouvernement démocratique puisque fondé sur un mode électoral auquel les Egyptiens ne sont pas habitués. En effet, jusqu’alors, les présidents antérieurs prenaient le pouvoir sans demander au peuple son avis. Pire, le peuple devait subir le joug et la tyrannie de ce régime dictatorial qui lui était imposé et qu’il devait accepter à contre cœur. Le voici donc libéré et le voici donc maître de sa destinée en ayant choisi de manière libre son président à travers des élections libres. Malheureusement pour ce peuple dont des personnes connues pour leurs mains souillées en ayant flirté avec l’ennemi et de qui ils reçoivent les instructions de faire tomber le président élu par les voix du peuple. Les pires ennemis de la jeune démocratie nouvellement installée dans ce pays qui n’a connu que la dictature du parti unique et des présidents issus de ce parti devenu au fil des années l’ogre bouffeur sont les islamophobes qu’Israël et les Etats Unis manipulent et font tourner comme la toupie au lacet de l’enfant. Trois grandes têtes conspirent contre leur président au poste depuis un an à peine et par conséquent contre la légalité, ce qui est de nature à conduire le pays vers une guerre civile qui mettra aux prises  les Frères au pouvoir et l’opposition conduite par ces trois sinistres personnes: Ahmed Chafiq, Amr Moussa, tous deux des ex-ministres sous Moubarak et Mohammed El Baradei, ex-directeur général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA). Ces trois personnes qui ont biberonné avec l’ancien président déchu aux mamelles d’Israël et des Etats Unis  à qui ils servent de fer de lance cherchent à tout prix et quel que soit le prix à désarçonner les Frères Musulmans pour revenir à l’ancien régime. Les voici donc occupant Maydane Attahrir  bien avant le 30 juin. L’opposition appelle au chaos. L’opposition appelle à la ruine. Attendons demain 30 juin pour voir où va l’Egypte.

 

Dans notre pays, le secrétaire général de la balance, et depuis qu’il occupe ce poste, ne cesse de menacer de  retirer son parti de la coalition qui forme le gouvernement actuel sous la conduite du PJD. Il pense sans doute que le retrait de son parti de cette coalition précipiterait la chute du gouvernement actuel et donnerait à son parti une chance de revenir sur la scène politique après la défaite aux dernières élections. Ce parti veut sans aucun doute régner éternellement  sur le pays comme le FLN de nos voisins avec lequel il doit partager les desseins, les privilèges et les profits.

Pour l’Egypte, comme pour le Maroc, comme pour les autres pays à référentiel musulman, leur accession au pouvoir ne passera pas avec la douceur des urnes tant qu’il y a des partis et des personnes pour qui la place du Musulman et de l’Islam est dans la mosquée.

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